samedi 26 novembre 2011

José CANSÉCO, le narvalo


The Godfather of steroïds

Un surnom qui parle de lui-même, le parrain des stéroïdes ! Il faut dire que José CANSECO est une vedette, une vraie. Aussi connu pour ses home-runs que ses sorties de routes et ses démêlés avec la justice. En 1988, année de la vignette ci-contre et pour sa troisième saison seulement il est élu meilleur joueur de la ligue. Pour sa première année il avait été élu meilleur rookie de la saison. Seulement toutes ses belles performances il va les occulter par ses frasques et ses convocations devant les juges. En Bref : violences conjugales (avec ses deux femmes), bagarres à la sortie des bars, usages de stéroïdes et surtout trafic de stéroïdes. Dans un bouquin il dénoncera l'usage des stéroïdes dans la ligue et donnera les noms de tous ceux à qui il en a filé, d'où son nom de "Parrain des Stéroïdes". Bien sûr au sein de la ligue, ce bouquin n'a pas reçu le plus chaleureux des accueils. Ainsi quand à la fin de sa carrière José CANSECO s'est présenté pour rentrer dans le Hall of Fame (Panthéon virtuel des meilleurs joueurs de l'histoire), il n'a reçu que 1% des votes. Or il en faut au moins 5 pour se représenter une nouvelle fois. Cela veut dire que malgré tous ses hauts faits sur les terrains la batte à la main jamais il n'entrera au Hall Of Fame de la ligue de baseball. 


Mais bon stéroïd-man n'en a cure, il a d'autres soucis depuis qu'il a rangé sa casquette et son gant. Mr José CANSECO, ceinture noire de Taekwondo a décidé de se lancer dans l'ultimate fighting. Pour son premier combat il rencontrait un coréen de.....2.20 m !! Je vous jure c'est vrai. D'ailleurs regardez le combat, oh vous inquiétez pas c'est pas long du tout, 1 minute 20 secondes en tout et pour tout.


Après le combat, Canséco sera assez honnête et on peut admirer son analyse à chaud très technique du combat, il dira en effet : « That’s a big man ». En Tout cas ça ne le change pas trop de sa carrière de joueur professionnel de Baseball, il continue de courir et de faire des tours de circuits ! Bon ça n'a pas refroidi notre bonhomme qui continue de monter sur les rings et si il n'a pas changer son style de combat, il a changé de look et a fait un ou deux tatouages de plus !! Un narvalo je vous dis.

jeudi 24 novembre 2011

William « The Fridge » PERRY


La dernière fois on parlait de Tyrone « Mugsy » Bogues, l’un des plus petits joueurs de l’histoire de la NBA, aujourd’hui on va parler de William « The Fridge » PERRY un des plus imposants joueurs de l’histoire de la NFL. The Fridge un surnom qui en dit long, le frigo en français, hérité de son gabarit gargantuesque. Avec 1.88 m au garrot et 152 kg sous la toise William PERRY était un beau bébé. Mais au-delà de son physique, The Fridge va être un des joueurs les plus populaires de la NFL et une vedette dans sa ville de Chicago. Il faut dire que le bonhomme fait preuve d’une incroyable souplesse et vélocité pour un gars d’un quintal et demi. Dans la vidéo qui va suivre en fin de sujet, un rap hommage intitulé « the refregirator man », on peut se rendre compte qu’il va quand même assez vite et qu’il faut l’arrêter une fois qu’il est lancé. Car c’est comme ça qu’il va surtout se rendre populaire notre ami William. Condamné à la bataille des tranchées en ligne défensive c’est son entraineur Mike Ditka qui aura l’idée de le faire jouer en attaque et de lui confier le ballon dans les situations où il restait un petit malheureux yard à glaner. La plus célèbre de ses actions eu lieu lors du superbowl XX du 26 janvier 1986. Les Chicago Bears dynamitent les New England Patriots 46 à 10 et le rookie William PERRY se fera connaitre aux yeux du pays en marquant un touchdown d’un yard, défonçant tout sur son passage pour s’écrouler dans l’End Zone, comme vous pouvez le voir ci-dessous :


Par contre je suis surpris c’est qu’il ne figure pas dans les deux albums que Panini a sorti aux Etats-Unis en 1988 et 1989 alors que c’est l’une des plus grandes vedettes de la ligue. Vous verrez il y a d’autres absents de marques dans ces albums, c’est assez curieux mais je pense que c’est lié à des contrats et des droits d’images et non à des « oublis ».

Les images du sujet sont des cartes d’un concurrent, l’éditeur TOPPS. Pour revenir à William « The Fridge » PERRY, il est évident qu’il devait figurer dans les albums Panini de l’époque car Chicago était une des meilleures équipes de la ligue, The Fridge un des meilleurs défenseurs de l’équipe traduit par une convocation au Pro Bowl au tout début de sa carrière après la victoire des Bears au Superbowl XX. D’ailleurs le coach de l’équipe de la NFC n’était autre que son coach à Chicago Mike Ditka, qui sur une action le fera jouer en attaque. Peu de joueurs dans l’histoire peuvent se vanter d’une telle versatilité au plus haut niveau (superbowl, pro-bowl). Et puis surtout William PERRY c’est l’un des joueurs les plus populaires de la NFL comme je disais et une véritable star à Chicago, invité sur les plateaux TV, à la une des journaux et magazines, il fait de nombreuses pubs (il existe une sauce barbecue à son nom et on trouve facilement les spots sur You Tube) et comble de sa starification : il aura droit à son GI JOE ! ça en jette tout de même.


William PERRY évoluera 10 ans en NFL, il y croisera même son petit frère mais moins costaud et moins talentueux, ne fera parler de lui que parce qu’il était le frère de l’autre finalement. Récemment en 2008 The Fridge a failli rester sur le carreau, souffrant d’une maladie peu connue appelé le syndrome de Guillain-Barré, il sera hospitalisé un moins et à sa sortie il avait quasiment fondu de moitié, pesant 90 kg ? Bon que les fans se rassurent the Fridge a repris du poil de la bête car aujourd’hui il a repris un poids plus conforme aux anciens sportifs de haut niveau et fait un petit 180 kilos. Il faut dire que notre ancien GI-JOE conjugue à sa maladie des problèmes liés à l’alcool qui selon les médecins ne sont pas très compatibles. Mais ça le Fridge n’en a cure et si vous voulez juger de sa forme, vous pouvez vous rendre sur son site professionnel où vous pouvez louer ses services à l’occasion de séminaires, mariages ou bar-mitsvas… Je vous laisse visiter le site


Enfin et pour terminer, comme promis, le rap : « the refregirator man ». Mon image préférée est au milieu du clip, lorsqu’il rejoint un huddle offensif et lève le doigt pour signifier aux défenseurs adverses qu’il entre dans la danse, la classe tout simplement :

mercredi 16 novembre 2011

Tyrone "Muggsy" BOGUES

Muggsy BOGUES, un joueur incroyable, 1.59 m seulement et 15 saisons de NBA (889 matchs) dans ses courtes jambes. Il est le joueur le plus petit de l'histoire de la NBA. Il est drafté en 1987 par les Washington Bullets mais ne reste qu'une seule saison. Washington lui ayant soumis un contrat "non-protégé" il part la saison suivante dans la toute nouvelle franchise des Charlotte Hornets. C'est avec les Hornets que Muggsy Bogues s'illustrera le plus dans sa carrière pro et prouver que la taille n'est pas le plus important, la preuve avec son mètre 59, Muggsy Bogues pouvait contrer Michael Jordan :


Il me fait penser à une célèbre citation du philosophe français Coluche : "La taille idéale pour les jambes c'est lorsqu’elles touchent le sol". Voici une compil de ses œuvres :


Au fait pour ceux qui veulent voir ce qu'est un joueur de petite taille en NBA voici une photo avec son quo-équipier à Washington, le soudanais Manute BOL (2.31 m). Impressionnant isn't it ?

dimanche 13 novembre 2011

Christian OKOYE

"The Nigerian Nightmare "

Comme je disais dans le sujet Old School Panini - USA : Introduction, on va s'intéresser aux différents sports U.S à la fin des années 80. Aussi bien sur les joueurs qui ont marqué l'histoire du sport U.S comme Michael Jordan ou bien des vedettes éphémères qui ont marqué précisément cette époque. Christian OKOYE est typiquement à classer dans la seconde catégorie. Fin des années 80, début des années 90 il était la vedette de kansas City et Canal + diffusait souvent les matchs des Chiefs et irrémédiablement Georges EDDY sortait encore et toujours la même anecdote sur OKOYE, donc je vais vous la ressortir. Christian OKOYE quitte son Nigéria natal en 1984. Il débarque aux states pour terminer ses études à l'université de California's Azusa Pacific University. Là dans les travées du campus l'entraineur de l'équipe de football américain tombe sur le solide gaillard (1.85 m et 115 kg) et lui dit qu'il devait le suivre et qu'on allait bien trouver des épaulettes et un casque à sa taille. Trois ans plus tard, alors qu'il n'avais jamais mis les pieds sur un terrain de foot américain, OKOYE intègre la prestigieuse NFL au sein des Kansas City CHIEFS et là ça fait mal :


La première vignette date de l'album 1988, le premier de Panini aux USA, celle-ci contre date de 1989. Comme j'ai déjà dit, l'éditeur italien change son style en s'adaptant aux style américain en mettant le sportif en action. D'ailleurs en 1989, Okoye se mettre bien en action. Il sera le meilleur running back de la NFL en terme de yards gagnés (1 480 yds dans la saison) ce qui lui vaut un voyage à Hawaï pour le Pro Bowl (All Star Game de la NFL). OKOYE retournera à Hawaï en 1991 mais ses multiples blessures au genou feront qu'il aura une carrière assez courte, seulement six saisons. de 1987 à 1992. Depuis sa retraite, OKOYE développe un produit à son effigie de complément alimentaire, il faut dire que le garçon a de solides arguments pour vendre ce type de produits.

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