jeudi 27 septembre 2012

Les Trifons du Baseball - Dick TIDROW


Un joueur mineur de la MLB, mais qui aura tout de même joué au New York YANKEES et gagné deux fois le titre suprême, les World Series en 1977 et 1978. Joueur de l'ombre, il gagne un surnom "Dirt", qu'on pourrait traduire par le crado. ce surnom il l'a gagné quand il évoluait aux Yankees et ce sont ces coéquipiers qui l'ont appelé ainsi car il arrivait toujours à l'entrainement avec un équipement crado et ses chemises  (celles pour jouer et pas celle qui porte à la ville) couvertes de tâches. Après 5 saisons dans la grande pomme, il file vers la cité des vents, Chicago. Tout d'abord au Cubs et fort de son surnom de "crado" il va travailler son image, se laisse pousser les favoris, des bacchantes pas possibles et il a complètement oublié à quoi servait un peigne. 

A défaut de briller sur les terrains il fait le bonheur des gamins qui collectionnent les cartes de Baseball. Chaque année la "Dick TIDROW" est une valeur sûre tant le bonhomme prend un malin plaisir à soigner son look. J'en ai choisi que deux mais la palette aurait pu être plus large. La vignette du haut est avec l'autre club de Chicago, les White Sox. Le petit détail que j'aime bien dans cette carte, c'est l'ancien logo des White Sox, tellement Old School. Je pense que prochainement sur Old School Panini - USA (dès que j'aurais le temps) je parlerais des logos en basket, foot US, baseball et hockey. L'historique de ces évolutions est parfois très riche et intéressant. En attendant celui des White Sox, qui fait très jeu vidéo du début des années 80 :

mardi 25 septembre 2012

Le jour où Dee BROWN est devenu l'ambassadeur de la Pump de Reebok


Week-end du All Star Game 1991, le rookie Dee Brown, meneur remplaçant des Celtics de Boston est invité au traditionnel concours de dunk. Ce Slam Dunk contest depuis la victoire de Michael JORDAN en 1988 est devenu un grand rendez-vous pour tous les fans de basket. Pour Dee Brown alors inconnu en NBA c’est le moment de frapper un grand coup pour se faire un nom dans la NBA. D’autant qu’il est l’invité de dernière minute, présent pour le match des rookie, il participe au concours de dunk qu’en raison d’un désistement de dernière minute. IL va gagner le concours avec son dernier smash, à smash à l’aveugle qui va devenir sa marque : le no-look dunktm . Mais encore plus que ce dunk, ce qui va faire la renommée de Dee Brown encore aujourd’hui, c’est le petit geste juste avant de s’élancer, voici la vidéo :



Hop avec deux coups de pression sur le ballon de ses Pump, Dee Brown fait la meilleure publicité possible pour Reebok ! Le plus marrant dans l’histoire c’est qu’au départ ce n’était pas son idée. IL raconte à la fin de sa carrière cet épisode : « En fait aux essais le matin, j’ai vu Rex CHAPMAN le faire, le joueur de Phoénix mais ça personne ne l’a vu hormis les concurrents car la salle était encore vide. Le All Star Game se jouait chez lui et Chapman était très nerveux et lors de ses essais il a oublié de le refaire ou je ne sais quoi. Si bien que lorsque ce fût mon tour, j’y ai repensé. Mon sponsor, comme tous les joueurs des Celtics est Reebok vu que la société est originaire de la ville et j’avais reçu mes Pumps seulement quelques jours avant le All Star week-end. Sur le coup ma seule idée était de me mettre le public dans la poche car je me pensais que Chapman devait le faire souvent. Vous connaissez la suite… ». La suite, c’est ce geste que tous les joueurs dans les cours d’écoles et dans les playgrounds vont reproduire. Pour Reebok c’est le jackpot, le coup de pub inespéré. Dee Brown, devient ambassadeur de la marque, sur tee-shirts, dans les magazines, à la TV et en hommage à ce dunk, il y a quelques années, la marque sortira un modèle appelé : « Dee Brown ».


Ce sera le fait le plus marquant de la carrière de Dee Brown, qui en douze saison NBA ne sera titulaire que deux années seulement mais qui réussira sa reconversion en devenant un commentateur TV émérite du basket.

lundi 24 septembre 2012

Les Trifons du Foot U.S - Moses DENSON


Un joli gaillard que ce Moses DENSON. Ce running back qui accusait à son poids de forme les 98 kilos pour un mètre 86 a eu une carrière très modeste dans la NFL. A sa sortie de l'université de Maryland, il ne trouve pas preneur dans la NFL alors il fila au Canada joué dans la seconde ligue professionnelle ua monde, la CFL. Il joue pour les Alouettes de Montréal et pendant 3 saisons il sera une star au Canada. Sélectionné All Star, il remporte le championnat avec Montréal en 1970, s'illustrant lors de la finale en inscrivant un touchdown décisif. Ce coup de projecteur lui donne un strapontin pour venir jouer en NFL et il signe aux Washington Redskins. Hélas il ne restera que deux saisons avec des stats très moyennes qui ne permettront pas de s'imposer au plus haut niveau. Reste cette magnifique carte avec un look comme on en voit plus souvent chez les joueurs de foot américain quand ils retirent leurs casques !

mardi 11 septembre 2012

Les Trifons du Baseball - Ken PHELPS


Alors là on a encore un sacré client, une bonne tête de vainqueur comme on pourrait se laisser aller à dire. Pourtant attention derrière sa moustache et son air nigaud Ken Phelps fût un sacré joueur de Baseball avec une carrière assez bizarre et qui vaut qu'on s'y arrête un peu plus qu'un simple sourire en regardant sa trogne d'idiot du village avec sa caquette des Mariners. Ken PHELPS a bien galéré pendant des années avant d'être propulsé sous les feux des projecteurs. Drafté dès sa sortie de l'université notamment par les yankees de New York, il atterrit finalement à Kansas City mais pendant 10 ans il ne jouera quand Minor League, l'antichambre de la Major League. Finalement il a sa chance en 1986 avec les Seattle Mariners alors qu'il a 31 ans. Un papy, sauf que l papy à moustache et aux lunettes qui lui couvrent la moitié de la face ne va pas laisser passer sa chance. Pour sa première saison complète au plus haut niveau, il tape 51 home-run !! Passer al barre des 50 home-run en un seul exercice est très très rare seuls les plus grands franchissent ce cap. Du coup Ken Phelps part à la "Grande Pomme" et enfile la tunique mythique des New York Yankees.

A New-York il ne vas pas devenir la coqueluche du Yankee Stadium, la faute à un transfert qui a déchiré le cœur des fans. George Steinbrenner, l'ex propriétaire fou et controversé des Yankees, transfert en cours de saison une de ses plus grosse vedettes,  Jay Buhner en échange de Ken Phelps. Le problème c'est que ken Phelps va perdre sa magie à New-York, devenir la cible des reproches des new-yorkais. Une haine exacerbée un an après par le départ et la réussite de Phelps à Oakland. En Effet Phelps reste qu'une saison et demi à New York et ne frappe que 17 Home Run avant de partir chez les Athlétic's d'Okland avec qui il remportent les World Series dès son arrivée. S'en est trop pour les fans des Yankees et la vengeance la plus savoureuse sera dans cet épisode mythique de Seinfeld ! Pour les fans c'est l’épisode du "caddy" dans la saison 7. La scène est tellement mythique que je me laisse vous la raconter. Georges Constanza s'est fait embaucher par les Yankees de New York et bosse au sein de l’administration du club. Comme c'est une bonne feignasse, il a l'idée de laisser sa bagnole toute la nuit sur le parking du boulot. Ainsi ses collègues et en premier lieu George Steinbrenner lui-même pense qu'il est un vrai stakhanoviste. Sauf qu'un jour, son voisin Kramer explose sa voiture et, je vous passe les détails, tout le monde pense qu'il est mort au boulot. George Steinbrenner, se déplace en personne chez ses parents pour leur annoncer la nouvelle, qu'ils viennent de perdre leur fils unique. La réaction du père, qui rencontre Steinbrenner pour la première fois et qui vient d'apprendre la mort de son fils, est fabuleuse je trouve et ça concerne notre héros du jour Ken Phelps. J'ai essayé de traduire les dialogues, excusez mon anglais est très loin d'être parfait :


Steinbrenner : Madame Costanza?

Mme Constanza : Oui ?

Steinbrenner : Je m’appelle George Steinbrenner et j’ai une terrible nouvelle à vous annoncer, cela concerne votre fils.

Il monte dans le salon des Constanza

Mme Constanza : Je ne peux pas le croire. Il était si jeune. Coment cela est arrivé ?

Steinbrenner : Vous savez, votre fils travaillait trop, il était le premier arrive le matin, il partait en dernier quand il faisait nuit, ce type était une machine humaine.

Mme Constanza : Vous êtes sûr que vous parlez de George?

Steinbrenner : Vous êtes bien monsieur et madame Costanza?

Mr Constanza : Mais quell diable vous à piquer pour vendre Jay Buhner ? Il avait frappé plus de 30 Home Run et 100 coups sûrs l’année dernière !! Il avait un lance missile à lap lace du bras ! Mais vous saviez pas ce que vous faisiez ou quoi ??

Steinbrenner : Bien sûr Buhner était un super joueur, il n’y a rien à redire. Mais mes assistants adoraient le coup de batte de Ken Phelps et ils n’arrêtaient pas de me répéter : "Ken Phelps, Ken Phelps." 

Bon comme je suis pas forcément un bon traducteur, je vous laisse le plaisir de regarder cette vidéo en V.O,  ne quittez pas des yeux le père pendant cette scène, c'est mythique :

jeudi 6 septembre 2012

Les Trifons du Baseball - Pete LADD


Pete LADD pitcher (lanceur au Baseball qui doit mettre hors-circuit le batteur) dans les années 80 a fait seulement quelques apparitions en ligue professionnelle, notamment aux Houston Astros, Milwaukee Brewers et Seattle Mariners comme sur la carte ci-contre mais j'ai une théorie pour expliquer ses apparitions épisodiques au plus haut niveau. En fait Pete LADD n'a jamais existé, c'est un pseudonyme de l'artiste "Weird" Al Yankovic, célèbre humoriste américain. Al Yankovic s'est fait connaitre pour ses parodies de clips musicaux (notamment ceux de Mickaël Jakson où Beat It est devenu Eat It et Bad s'est transformé en Fat) mais quand on voit la carte de Pete LADD de 1986 et une photo de l’artiste, il n'y a aucun doute, ce sont les mêmes !! 

Al Yankovic
En 1986 justement, Al Yankovic, réalisait une de ces parodies les plus célèbres, Fat de Mickaël Jakson, à dévorer comme le dit si bien Herbert Léonard, pour le plaisir :

mercredi 5 septembre 2012

Les Trifons du Baseball - Greg MINTON


Vous êtes de plus en plus nombreux à suivre OSP-USA alors j'ai décidé d’augmenter la fréquence des sujets et surtout d'appliquer la recette qui a fait le succès de son grand frère sur le football, à savoir des galeries de "Trifons" en veux tu en voilà. Et je peux vous promettre que de l'autre côté de l’Atlantique les joueurs de Baseball et Foot U.S des années 70 et 80 n'ont rien à envier à leurs homologues du soccer de Bulgarie ou d’Allemagne de l'Est. Pour ouvrir le bal, on va attaquer avec le Baseball et Greg MINTON ancien pitcher des San Francisco GIANTS.Bon à voir sa dégaine on ne diariat pas à première vue que Minton était une pointure dans son domaine et pourtant. Et pourtant il sera le lanceur n°1 des Giants pendant plus de 15 ans. Il déteint même un record qui tient toujours aujourd'hui, celui du plus grand nombre de lancer sans concéder de Home Run. Bon par contre ce qui transpire plus facilement quand on le regarde poser fièrement avec sa casquette et ses lunettes, c'est son surnom donné par ses coéquipiers : "Moon Man". Car si le bonhomme avait toujours la tête dans la lune, ce surnom il a surtout gagné après être rentré chez lui un jour avec le bus de l'équipe ! Dans les diverses anecdotes que racontent ses ex-coéquipiers, il y a celle-ci aussi qui m'amuse beaucoup et qui va contribuer à maintenir la légende de ce Pierre Richard du Baseball. En effet quel ne fut pas leur surprise de le voir débouler sur le terrain à l'échauffement avant un match de Major League avec la chemise...d'une autre équipe ! Ça s'invente pas ce genre d'histoire

lundi 3 septembre 2012

Ickey WOODS, devenu star grâce à deux pas de danse à la con


Ah la magie des sports U.S est quelque chose d’insondable et voici encore un exemple qui prouve que les faveurs du public américain sont décidément difficiles à cerner. A la fin des années 80 Ickey Woods va faire déferler sur l’Amérique une « Ickey-mania » à partir de deux pas de danse tout con. Pourtant il ne fut pas le premier, ni le plus original et Woods n’a pas été un grand joueur de la NFL, tout juste un bon joueur et encore pas très longtemps, alors voici comment il a réussi à rentrer dans la postérité du Foot U.S. Bon joueur universitaire à UNLV, l’université de Las Vegas pas très réputée pour son équipe de Foot américain pourtant, Ickey Woods est drafté en 1988 par les Cincinatti Bengals. Il évolue au poste de Fullback, c'est-à-dire le coureur lourd qui, en priorité, sert de flancker au Running Back pour lui ouvrir des brèches dans la défense adverse. A la différence des bloqueurs de la ligne offensive, le Fullback peut porter le ballon et capté des passes du quaterback même si en général, on utilise ces options que pour les gains courts. Il faut dire qu’en général le fullback est souvent un joueur au physique impressionnant pour pas dire lourd, chargé d’entrer en collision très rapidement avec le joueur adverse donc par définition il n’est pas aussi rapide et mobile que le Running Back, chargé de porter le ballon dans le jeu de course de l’équipe. Mais c’est pourtant dans ce domaine que le jeune Ickey Woods va se faire remarquer dès sa première saison car lui il porte très bien le ballon. Plus de 1000 yards dès sa première saison et 15 touchdowns, deuxième meilleur total de la ligue à la course, cette année-là. Les Bengals sont irrésistibles et vont au Super-Bowl où ils sont à deux doigts de défaire les 49ers de Montana. Mais si le public va aduler Ickey Woods, ce n’est pas pour ses exploits sur le terrain, enfin pas directement. 

Non ce qui va plaire au public, c’est la célébration de chaque touchdown marqué par Ickey Woods ! Mais le pire c’est que cette célébration est toute moisie, il faut le reconnaitre. Deux petits pas à droite, deux petits pas à gauche et hop on « spike » le ballon au sol. C’est tout nul mais ça marche, ça devient une folie et le public n’attend que ça, dès que Cincinatti s’approche de la zone d’en but, le public scande le nom d’Ickey Woods pour le voir franchir la ligne. Et dès qu’Ickey Woods y parvenait, le joueur se lançait dans une folle danse qui, au fil du temps et de sa popularité croissante, a pris le nom de “Ickey Shuffle”. Woods en joue et rapidement après chaque touchdown, il prend le ballon et court devant une caméra pour mieux immortaliser chaque danse. A partir de là, la machine médiatique s’emballe, on le voit faire des pubs à la TV avec sa propre mère, il apprend à ses coéquipiers à en faire de même, vend des tee-shirts et sans parler de toutes les pastiches ! Voici un petit best-of vidéo, de la carrière d’Ickey Woods où on peut voir tout ça :



Bon la suite de sa carrière fut moins heureuse, car l’inventeur d’une des célébrations les plus simples ou les plus débiles (selon qu’on aime ou qu’on n’aime pas) de l’histoire du sport a connu plusieurs sévères blessures, dont une en 1990 au genou où il mettra 13 mois à s’en remettre et revenir sur un terrain. Sam Wyche, le coach ne l’avait pas attendu et avait entre temps titularisé un autre Fullback. Conséquence, les Bengals décident de se séparer de Woods en 1991. Le joueur prend alors la décision irrévocable d’arrêter sa carrière et n’aura plus jamais l’occasion de danser le Ickey Shuffle. Il aura tout de même parcouru 1525 yards pour 27 Touchdowns au cours de sa carrière, et restera l’inventeur d’une des célébrations de Touchdown les plus connues à travers les décennies, et qui a même été reprise dans des films et des séries, l’exemple le plus célèbre restant l’interprétation de Barney dans « How I Meet Your Mother »… Pour les amoureux de la série (Attention dans le doublage français il y a quelques loupés, sur le nom du coach et les stats d’Ickey Woods mais on s’en fout) :

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